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Les origines de l’Eglise ne sont guère précises mais remonteraient à des temps forts anciens. L’édifice date du XVème siècle. Une partie de l’édifice daterait du XVIIème siècle (1647).

Il existait autrefois plusieurs chapelles ou oratoires : l’Etat du Diocèse de Rodez en 1771 publié en 1906 par le CONSEIL DÉPARTEMENTAL.

L’Etat dressé par l’Abbé de Grimaldi « Les Bénéfices de Rodez » avant la Révolution de 1789, publié en 1906, mentionnent des chapelles :

  • Chapelle de Guiol dite Del Guyol, chapelle laïque sous l’invocation de Saint-Barthélémy et Notre-Dame, qui est nommée par un « païsan » appelé Puechmurol, fondée par Vincent Garriguet dans la Chapelle Rurale de Guiol.
  • Chapelle de Neyrolles (plutôt un obit) qui est nommée par le Curé et le marguillier.
  • Chapelle appelée la « Dommerie » de Cadamarans, un des sept ermitages du Diocèse. Le Prieuré du Nayrac le fit construire vers l’an 1000 sur les bords du Lot. Ce serait la Chapelle Del Dol.

Un oratoire existait au Château de Frayssinet (Château de la famille de Frayssinet, cité dès 1102. Il passa vers 1360 à la famille d’Izarn. Il fut pris par les routiers au XIVème siècle. Vers 1582, Vital Izarn le reconstruisit (beau bâtiment de style Renaissance, cheminées). Il fut pillé pendant la Révolution (-1794-). Il est noté dans les archives paroissiales :

« Le tableau de l’Autel représentant la Nativité de notre Seigneur a été acquis par la Fabrique du Nayrac. Il est placé à l’opposite de la Chaire. Il n’y est plus. L’Abbé Bessier l’a remplacé par un bien beau Christ acheté à Paris en 1844. Cet Oratoire, abandonné depuis 1789 est placé dans une tour du château menaçant ruine. Cette tour est détruite. Elle était située au bout du grand escalier du château. »

Tant que l’Eglise du Nayrac dépendit d’un Prieuré, elle eut pour Patron : Saint Andréol.

Le Chapître lui substitua Saint Etienne, premier martyr, quand le Prieuré fut transformé en simple Cure. Le Nayrac fête la Saint Etienne début août : c’est à cette période de l’année que l’on fit « l’inventaire » des Reliques de Saint Etienne. Elles sont toujours exposées à l’Eglise le jour de la fête.

Le Maître-Autel de l’Eglise est orné d’un Rétable de la Vierge en bois doré du XIIIème siècle en provenance de la Chapelle du château de Freyssinet.

  • Un médaillon y représente le couronnement de la Vierge ;
  • La vie du Christ y figure sur les bas-côtés.

En Bas-Reliefs, une oeuvre de Coalhac, sculpteur d’Espalion (1760) représente les Mystère du Rosaire.

Jadis le Choeur était délimité par une grille en fer forgé en forme de demi-lune dont la main courante servait de table de communion. Un banc était réservé aux Fabriciens, un tableau représentait Saint Etienne, sur le devant de l’Autel encadré de colonnes à torsades, on pouvait admirer un sculpté en bois représentant l’Agneau de Dieu, l’ensemble était surmonté d’une Sainte Trinité.

Les sermons prenaient toute leur importance, prononcés du haut d’une Chaire en bois sculpté, surmontée d’un abat-voix.

Dans l’aile gauche, un Autel était consacré au Sacre Coeur de Jésus. Dans l’aile droite, on pouvait admirer le Retable de la Vierge.

Des Reliquaires renfermant les Reliques de Saint Sépulcre, de Saint Laurens, Saint Sébastien, Saint Roch, Saint Caprioso, Saint Ferréol, Saint Fleuret, Sainte Foy, se trouvent encore dans la Sacristie.

Un peu d’histoire

Au moyen-âge l’Eglise faisait partie d’un Prieuré placé sous la dépendance du Chapitre de Rodez.

Vers le milieu du XIVème siècle (selon certains auteurs) le Prieuré aurait été converti en Cure (mais ce changement n’eut peut-être lieu que plus tard).

Le 21 janvier 1400 selon l’Etat dressé par l’Abbé de Grimaldi, le bénéfice fut désuni par « Guilhaume Ortholano, Evêque de Rodez qui donna au Curé : maison, jardin, pré, le casuel, le tiers de la dîme, du vin, du carnelage, avec le tiers des charges ».

En 1517 suite à une demande du Bienheureux François d’Estaing, Evêque de Rodez, l’annexion du Prieuré du Nayrac au Chapitre de Rodez fut autorisée par un bref exprès du Pape.
En 1556 « Le Prieuré fut réuni au Chapitre de Rodez par le Pape Paul, sur la demande du Roi Henri II ».
C’est au XVIème siècle qu’il fut transformé en Paroisse. L’Eglise se trouvait située à son emplacement actuel mais n’avait pas de clocher et était beaucoup plus petite qu’elle ne l’est actuellement.
En 1596 le Chapitre de Rodez eut à payer 2 livres 12 sous pour 26 livres de fer en tige à mettre aux baies de l’Eglise.
Début XVIIème siècle le Registre de Catholicité fait état dans l’Eglise de chapelles latérales :

  • Chapelle Sainte Anne, Chapelle Saint Joseph, Chapelle du Rosaire, Chapelle Saint Roch, Chapelle Saint Jean Baptiste, Chapelle Saint Andréol, Chapelle Caprais ou Capriosis.

Le 5 mars 1687 selon l’Etat dressé par l’Abbé de Grimaldi. Par transaction passée entre le Chapitre et le Curé, le premier s’oblige de payer les décimes, dons gratuits, charges ordinaires et extraordinaires, tant que la déclaration de 1686 aura lieu.
Le Vicaire établit pour la paroisse était payé deux tiers par le Chapitre et le tiers par le Curé qui avait pour sa pension le tiers du Bénéfice ; il a renoncé à ce tiers et a opté la congrue en juillet 1787.

En 1771 un état du Diocèse de Rodez qui sera publié en 1906 par le CONSEIL DÉPARTEMENTAL nous apporte les questions et les réponses suivantes relatives à la Paroisse du Nayrac :

  • Nom de la Paroisse : « Neyrac »

Nom du Patron ou collaborateur : Monsieur l’Evêque de Rodez est collaborateur de la Cure et le Prieuré est annexé au Chapitre de la Cathédrale de Rodez.

Nom de la Subdélégation et du Présidial, dans le ressort desquels se trouve la Paroisse : Rodez dont la distance par rapport au « Neyrac » est estimée à « six bonnes lieues ».

Nom du Seigneur ou des Seigneurs temporels : Messieurs de Freyssinet et d’Estaing sont les deux seuls seigneurs justiciers et principaux directiers ; par surplus, Mademoiselle Goudal, veuve du Sieur Miquel, et le Sieur Flaugergues de Conques, ont quelque directe.

Quels sont les différents droits Seigneuriaux qu’ils perçoivent dans la Paroisse ? : Ils perçoivent du seigle, de l’avoine peluque, quelque peu de vin et d’argent, quelques poules, quelques quints et le droit de laux.

Y-a-t-il des dîmes inféodées ? : Il n’y a point de Dîmes inféodées..

Si le « Presbytère » est bien bâti ? : « Assez bien ».

 

Nom du Décimateur ou des Décimateurs et curés primitifs, s’il y en a : Le Chapitre de Rodez a les deux tiers de la dîme et le curé l’autre tiers sur lequel il paye l’entier honoraire du Vicaire, c’est à dire 20 pistoles.

Quelle est la quotité de la dîme pour chacun d’eux et à combien peut-on évaluer le produit en grains, année commune ? : La dîme consiste dans chaque onzième gerbe de seigle seulement car pour les autres grains on en fait si peu qu’on ne les dîme pas et dans le onzième panier de vendange ; mais cette dîme n’est pas payée exactement. Le produit en grains, année commune, peut être évalué à cent septiers de seigle, le septier pesant environ 180 livres, et à 12 pipes de vin, la pipe pesant 10 quintaux et demi environ.

Quelle est l’étendue de la Paroisse dans son plus grand et plus petit diamètre, en comptant la distance par le temps qu’un homme à pied « employe » à le parcourir ? : Il faut noter que l’Eglise paroissiale se trouve tout à fait à l’extrémité de la Paroisse. L’étendue de la Paroisse est d’une heure trois quarts dans son plus grand diamètre et d’une heure et un quart dans son plus petit diamètre.

Combien de villages en sont séparés, quelle en est la distance, et combien s’y trouve-t-il d’habitants ? : Il y a 28 villages séparés du chef-lieu. Du côté du couchant, la distance en est d’une heure trois quarts pour un homme à pied ; du côté du midi et du septentrion, elle est de trois quarts d’heure et il n’y en a point du côté du levant. Il y a en tout six cent quarante-cinq habitants.

Y-a-t-il quelque Eglise ou Chapelle Succursale ? Y administre-t-on les Sacrements ? : Il n’y a point d’Eglise Succursale.

Quels sont les Ecclésiastiques employés au Saint Ministère dans la Paroisse ? : Le Curé et un Vicaire.

Y-a-t-il suffisamment de Ministres chargés du Service Spirituel de la Paroisse ? : Le Curé et le Vicaire suffisent pour le Service Spirituel de la Paroisse, mais ils ont surchargés par le voisinage de la Paroisse d’Estaing et surtout par le voisinage de celle de Florentin, dont trois ou quatre villages se trouvent auprès de l’Eglise du Nayrac et à une lieue de leur Eglise Paroissiale.

Quels sont les autres Ecclésiastiques résidant dans l’étendue de la Paroisse ? Si c’est à titre de Bénéfice ou autrement ? : Il n’y a point de bénéfice régulier. Il y a une Chapelle appelée la « dommerie » de Cadamarans dont le titulaire a quelques directes dans la Paroisse. Monsieur l’Evêque y nomme, l’Eglise est entièrement ruinée. Il y a encore une chapelle laïque, dite Del Guyol… L’Eglise est aussi interdite. Il y a encore une autre petite Chapelle ou plutôt un obit, appelée de Neyrolles… Les biens de ces deux dernières sont ruraux et ne fournissent qu’un fort modique revenu.

Y-a-t-il dans la Paroisse des biens dépendant de Bénéfices ou de Communautés, et Corps Ecclésiastiques, dont le chef-lieu ne soit pas dans la Paroisse ? : La Communauté de Bonneval a environ une charretée de seigle ou de mauvais avoine. Le Prieur de Trédou en a 12 à 20 quartons ; cette rente dépend du bénéfice de Trédou. L’aumônier de Conques, membre de ce Chapitre a une albergue et une rente de quelques quartons de seigle et d’avoine. Tous ces quatre ont directe sur les biens de leurs fiefs.

Quelles sont les mesures prises pour le logement et la nourriture du Vicaire ? : Aucune, excepté lorsqu’il fait sa dépense avec le Curé.

Combien y-a-t-il de pauvres dans l’étendue de la Paroisse ? Y-a-t-il des mendiants ? Sont-ils dans le Paroisse et en quel nombre ? : Il y a dans la Paroisse 110 pauvres. Il y en a 12 d’invalides et si, sous ce terme, on comprend les enfants qui par leur âge ne peuvent pas gagner leur vie, il faut en ajouter 30 aux 12 mentionnés. Les 42 ont besoin d’un secours entier, les autres d’un demi-secours. On voit tous les jours des mendiants étrangers qui ne sont pas domiciliés dans la Paroisse. Ces 42 invalides de la Paroisse mendient journellement, même hors de la Paroisse quand ils peuvent, les autres 70 mendient dans la Paroisse la moitié de l’année.

Monsieur le Curé estime-t-il que la récolte d’une année commune soit suffisante pour nourrir ses paroissiens d’une moisson à l’autre ? : Monsieur le Curé estime que le « bled » y compris le peu de « bled noir » suffit tout au plus pour la moitié de l’année, années communes.

En cas d’insuffisance de la récolte faite dans la Paroisse, quelles peuvent être les autres ressources ? : Dans l’insuffisance de la récolte du « bled » on n’a pour ressource que les pommes de terre dont on fait une « assès » grande quantité depuis quelques années, les châtaignes, les pommes et poires, le vin, mais ces récoltes sont « assez casuelles » et enfin le peu de profit qu’on peut faire sur les bestiaux ; et sur cela il faut payer des charges très considérables.

L’Eglise est-elle en bon état de réparations ? : L’Eglise est en « assès » bon état, mais elle a besoin d’être blanchie en entier et une chapelle qui appartient à un particulier manque de tout.

Est-elle suffisamment pourvue d’Ornements, Livres et Vases Sacrés ? : Il y a « assès » d’Ornements, mais à l’exception de 3, ils sont tous d’étoffe commune, de ces trois, un a besoin d’étole et de manipule et une autre d’étole, de manipule et de bourse. On a besoin d’un grand vespéral, d’une bourse pour le Saint Viatique, d’une clef pour la Sacristie, de deux corporaux, d’une douzaine de purificatoires, de quelques essuie-mains et au moins d’une nappe pour le Maître-Autel. Il y a les Vases Sacrés purement nécessaires ; la dorure de tous est usée et le pied de l’Ostensoir est d’étain au lieu qu’il « devroit » être d’argent.

Le service divin s’y fait avec « assès » de décence et les paroissiens y sont « assès » assidus.

Il y a près de 8 ans que le sacrement de confirmation n’y a pas été administré.

En 1842, l’Evêque a béni une chapelle. Un Autel privilégié donnait droit à des indulgences.

En 1853, sous le Curé Besier, bénédiction de l’Eglise. Les Autels sont redorés à neuf. L’Eglise est dédiée à Saint Etienne qui était déjà son Patron.

Assistaient le Clergé

Le Conseil de Fabrique ou Fabrique administrait les biens paroissiaux, il fut remplacé par le Conseil Paroissial présidé par le curé.

Le Fabricien ou marguillier était membre du Conseil de Fabrique.

Lo Campanier, outre ses fonctions habituelles, il lui arrivait à l’occasion, de sonner les cloches par temps d’orage pour l’éloigner ou éviter les risque de grêle.

Ce moyen était également utilisé à Vila Comtal et à La Capela de l’Orador à Estaing.

Il fut un temps où Lo Campanier était rémunéré par des dons en nature. Il le fut ensuite sous forme de dons en argent. « A Lo Nairac, lo campanier passava per Nadal »

Quelques noms de carillonneurs :

  • François VIARGUES, La Garrigue
  • Calixte VIARGUES (son fils), La Garrigue. On disait de lui qu’il faisait bien chanter les cloches.
  • Joseph MONTEIL, Le Couderc
  • Amans MONTEIL (son fils), Le Nayrac
  • Monsieur GALIN (à l’époque de la guerre), Le Couderc
  • René-Pierre TUFFERY, Le Couderc, dernier carillonneur avant qu’il ne soit procédé à l’électrification des cloches.

La Cadièiraire percevait pour la paroisse, le droit de location des chaises à l’Eglise. Pendant de longues années, ce fut Mademoiselle Eugénie DELMAS, soeur de l’abbé DELMAS, qui assura bénévolement cette quête. Monsieur GALIN, cité plus haut, remplit momentanément cette charge pendant la guerre.

Las Margulhièiras, « elles doivent assurer la bonne tenue de la Sacristie, la propreté et la décoration de l’Eglise, l’ornementation des autels. Aux processions du Très Saint Sacrement, elles ont l’honneur de suivre le dais, un cierge à la main. Le dimanche de la Trinité, selon l’usage, Madame Maria JALBERT, Madame Alphonsine LAURENS, Mademoiselle Marie LAURENS et Mademoiselle Marcelle GAUBERT ont reçu, du haut de la chaire, des remerciements et des éloges bien mérités. » Extrait du mensuel « Le Clocher du Nayrac« , mai 1926

Lo Clergue assistait le curé lors des messes ou services religieux liés aux paroissiens ou au souvenir des défunts. Les derniers d’entre eux se souviennent d’avoir perçu quelque argent qui était, pour eux, toujours le bienvenu.

En 1840, le lustre de cristal provenant du Château de Versailles fut acheté 1 222 Francs par 27 bienfaiteurs.

En 1847, agrandissement de l’Eglise dans le sens de la largeur, au détriment des six chapelles latérales. C’est à cette époque que fut construit le clocher actuel en remplacement du campanile existant.

Acquisition en 1852 d’un tableau représentant « Le Sommeil de l’Enfant Jésus », aujourd’hui disparu. Ce tableau a été exécuté par Mademoiselle Juliette BOURGEOIS de GARENCIERE, également connue comme copiste sous son nom marital Juliette de Ribeiro. Il s’agit ici d’un achat par commande à l’artiste le 5 juillet 1848 pour la somme de 600 Francs. Bien que le registre de la série F21 mentionne que le tableau à copier soit une oeuvre de « Maretti qui faisait partie de l’ancien musée espagnol », il s’agissait plus vraisemblablement d’une réplique d’une oeuvre peinte sur bois du peintre romain Carlo Maratta (1625 – 1713) exécutée en 1697. Le tableau est alors donné à Louis XIV par le cardinal Janson et entre dans les collections royales avant d’être conservé au musée du Louvre (INV 373). L’oeuvre est déposée dans l’église paroissiale du Nayrac en 1852. Cette réplique est répertoriée sur les registres du FNAC sous le numéro d’inventaire Inv PFH-1363. Le tableau n’a pas été localisé lors du récolement du FNAC en date du 17 juillet 2003. L’église a été restaurée en 1970 sous l’égide de son prêtre desservant, Père BOULET. C’est peut-être à cette occasion que l’oeuvre a disparu.

En 1860, achat et pose de 5 cloches.

En 1876, reconstruction partielle du presbytère et réfection totale de la façade du Midi.

En 1881, acquisition d’une horloge.

En 1928, achat par des familles des anciens vitraux.

En 1931, ravalement intérieur et extérieur de l’Eglise.

  • – Souscription obtenue à Paris
  • – Souscription obtenue à Paris
  • – Produit de 3 collectes des Marguillières
  • 25 630,00 F
  • 26 770,00 F
  • 3 000,00 F
(anciens francs)

(anciens francs)

(anciens francs)

En 1936, installation de l’horloge actuelle avec son carillon

  • – Montant de la dépense
  • – Souscription dans la Paroisse
  • et installation du chauffage à air pulsé
    entièrement financé par les Nayracois de Paris.
  • 14 751,50 F
  • 11 559,00 F
  • 160 005,00 F
(anciens francs)

(anciens francs)

(anciens francs)

En 1954, installation du chauffage à gaz collectés au Nayrac.

  • – Montant de la dépense
  • 300 000,00 F
(anciens francs)

En 1958, achat et pose d’une cloche neuve, et travaux au presbytère

  • 8 998,54 F
 (anciens francs)

En 1960, réfection complète de la toiture du Presbytère

  • – Montant des travaux
  • – Subvention en date du 10 juin 1960
  • – Participation de la commune 77%
  • – et aménagement électrique des cloches
  • 14 135,40 F

 

  • 77 %
  • 1 800,00 F
 

 

En 1961, achat des premiers bancs et grosses réparations à effectuer au Presbytère.

En 1964, nouveau cadran et sonorisation

  • – Montant de la dépense
  • Dont
  • 215 200,00 F
  • 75 000,00 F
 

versés par l’Amicale.

En 1966, crépissage extérieur du Presbytère

  • – Prix global
  • – Subvention du Département
  • – Participation commune
  • 18 221,00 F
  • 6 000,00 F
  • 12 221,00 F
 

 

En 1967-1968, chauffage central Eglise, Presbytère et ses dépendances, et crépissage.

  • – Prix global
  • 27 785,86 F

La paroisse participe au financement par le produit d’une kermesse et emprunt auprès des particuliers.

En 1969, travaux dans l’Eglise :

13 janvier « appel est fait à des travailleurs bénévoles, 11 volontaires auxquels viennent s’ajouter des maçons, des menuisiers, qui déménagent le mobilier de l’Eglise ».

14-15 janvier début des travaux. Le nombre de travailleurs bénévoles dépasse par moments 20 personnes.

Du 13 janvier au 5 février, inclusivement 166 journées représentant 71 familles furent accomplies à titre gratuit. Ceux qui ne purent travailler firent des dons en argent ou en denrées liquides pour les travailleurs ».

Consolidation du clocher et de ses supports

  • – Coût
  • – Subvention
    et remplacement de la porte d’entrée.
  • 22 250,00 F
  • 6 000,00 F

En 1970, travaux dans la Sacristie : percement d’une porte donnant sur l’Eglise, fermeture de l’ancienne porte allant de la Tribune au clocher, travaux pour Tabernacle et Baptistère.

En 1971, sonorisation.

En 1972, confessionnal.

En 1973, nouveaux vitraux.

En 1975, installation d’une nouvelle horloge électrique et achat du lutrin et de chandeliers.

En 1982, programme de restauration du Presbytère.

En 1986, peinture de la porte de l’Eglise et installation du banc sur la place.

En 1991, fourniture et pose d’un 2ème mouvement pour l’horloge.

En 1995, changement des deux cadrans de l’horloge. Enlèvement des tringleries remplacées par deux moteurs.

En 1996, maçonnerie, charpente, couverture du garage et du Presbytère. Rénovation du porche d’entrée du Presbytère et nettoyage/vernissage de la porte de l’Eglise

  • – Coût
  • – Subvention
  • 40 000,00 F
  • 20 000,00 F

En 2002, restauration du Rétable, celui-ci est inscrit à l’inventaire des objets mobiliers des monuments historiques depuis 1989, il représente un tableau en bas relief de la Vierge donnant le rosaire à Saint Dominique et Sainte Catherine de Sienne, entouré de quinze médaillons bas relief en bois peint et doré du XVIIIème siècle.

En 2013, changement de la chaudière,

  • – Coût
  • 13 806,97 € TTC

En 1860, achat et pose de 5 cloches.

En 1876, reconstruction partielle du presbytère et réfection totale de la façade du Midi.

En 1881, acquisition d’une horloge.

En 1928, achat par des familles des anciens vitraux.

En 1931, ravalement intérieur et extérieur de l’Eglise.

  • – Souscription obtenue à Paris
  • – Souscription obtenue à Paris
  • – Produit de 3 collectes des Marguillières
  • 25 630,00 F
  • 26 770,00 F
  • 3 000,00 F
(anciens francs)

(anciens francs)

(anciens francs)

En 1936, installation de l’horloge actuelle avec son carillon

  • – Montant de la dépense
  • – Souscription dans la Paroisse
  • et installation du chauffage à air pulsé
    entièrement financé par les Nayracois de Paris.
  • 14 751,50 F
  • 11 559,00 F
  • 160 005,00 F
(anciens francs)

(anciens francs)

(anciens francs)

En 1954, installation du chauffage à gaz collectés au Nayrac.

  • – Montant de la dépense
  • 300 000,00 F
(anciens francs)

En 1958, achat et pose d’une cloche neuve, et travaux au presbytère

  • 8 998,54 F
 (anciens francs)

En 1960, réfection complète de la toiture du Presbytère

  • – Montant des travaux
  • – Subvention en date du 10 juin 1960
  • – Participation de la commune 77%
  • – et aménagement électrique des cloches
  • 14 135,40 F

 

  • 77 %
  • 1 800,00 F
 

 

En 1961, achat des premiers bancs et grosses réparations à effectuer au Presbytère.

En 1964, nouveau cadran et sonorisation

  • – Montant de la dépense
  • Dont
  • 215 200,00 F
  • 75 000,00 F
 

versés par l’Amicale.

En 1966, crépissage extérieur du Presbytère

  • – Prix global
  • – Subvention du Département
  • – Participation commune
  • 18 221,00 F
  • 6 000,00 F
  • 12 221,00 F
 

 

En 1967-1968, chauffage central Eglise, Presbytère et ses dépendances, et crépissage.

  • – Prix global
  • 27 785,86 F

La paroisse participe au financement par le produit d’une kermesse et emprunt auprès des particuliers.

En 1969, travaux dans l’Eglise :

13 janvier « appel est fait à des travailleurs bénévoles, 11 volontaires auxquels viennent s’ajouter des maçons, des menuisiers, qui déménagent le mobilier de l’Eglise ».

14-15 janvier début des travaux. Le nombre de travailleurs bénévoles dépasse par moments 20 personnes.

Du 13 janvier au 5 février, inclusivement 166 journées représentant 71 familles furent accomplies à titre gratuit. Ceux qui ne purent travailler firent des dons en argent ou en denrées liquides pour les travailleurs ».

Consolidation du clocher et de ses supports

  • – Coût
  • – Subvention
    et remplacement de la porte d’entrée.
  • 22 250,00 F
  • 6 000,00 F

En 1970, travaux dans la Sacristie : percement d’une porte donnant sur l’Eglise, fermeture de l’ancienne porte allant de la Tribune au clocher, travaux pour Tabernacle et Baptistère.

En 1971, sonorisation.

En 1972, confessionnal.

En 1973, nouveaux vitraux.

En 1975, installation d’une nouvelle horloge électrique et achat du lutrin et de chandeliers.

En 1982, programme de restauration du Presbytère.

En 1986, peinture de la porte de l’Eglise et installation du banc sur la place.

En 1991, fourniture et pose d’un 2ème mouvement pour l’horloge.

En 1995, changement des deux cadrans de l’horloge. Enlèvement des tringleries remplacées par deux moteurs.

En 1996, maçonnerie, charpente, couverture du garage et du Presbytère. Rénovation du porche d’entrée du Presbytère et nettoyage/vernissage de la porte de l’Eglise

  • – Coût
  • – Subvention
  • 40 000,00 F
  • 20 000,00 F

En 2002, restauration du Rétable, celui-ci est inscrit à l’inventaire des objets mobiliers des monuments historiques depuis 1989, il représente un tableau en bas relief de la Vierge donnant le rosaire à Saint Dominique et Sainte Catherine de Sienne, entouré de quinze médaillons bas relief en bois peint et doré du XVIIIème siècle.

En 2013, changement de la chaudière,

  • – Coût
  • 13 806,97 € TTC

La mesure du temps

Avant qu’apparaissent l’horloge puis la montre, le temps fut mesuré par l’observation de l’ombre, des astres puis par l’écoulement d’un fluide.

  • Premier cadran solaire : 550 ans avant J.C ;
  • Horloge à eau : vers le IIème ou IIIème siècle avant J.C. ;
  • Les débuts de l’horloge mécanique sont mal connus ;
  • La première horloge électrique remonte à 1840.

L’Horloge

1847, c’est à cette époque que fut construit le clocher actuel en remplacement du campanile qui se trouvait sur le choeur.

1881, acquisition d’une horloge par une souscription auprès des parisiens, 1795 F.

Installation de cette horloge, achat de la petite cloche pesant 250 Kg et pose au bout de la flèche, pour la sonnerie des heures, 1129,60 F versés par les paroissiens du Nayrac.

La commune prit à sa charge les frais d’entretien de cette horloge et s’engagea à payer la personne qui devait la remonter toutes les 36 heures.

1936, installation de l’horloge actuelle avec son carillon par Monsieur Edouard VIDAL, étant à cette époque Maire du Nayrac.

  • – Montant de la dépense 14 751,50 F
  • – Souscription dans la paroisse 11 559,00 F

Les travaux effectués au clocher de l’Eglise pour la pose de cette horloge ont nécessité, auprès d’un particulier, l’emprunt d’une somme de deux mille francs.

Dès avant 1939, Monsieur Joseph ARTIS a été sollicité par Monsieur PLAGNARD, curé de la paroisse, pour l’entretien et les réparations de l’horloge, charge qu’il a assumée jusqu’à son électrification en 1975. Il lui est arrivé d’avoir à usiner, lui-même, une pièce défectueuse. A ce moment, la rotation des aiguilles et le mouvement des balanciers de la sonnerie des cloches étaient assurés par des poids.

Le mécanisme était à remonter régulièrement pour éviter que l’horloge ne retarde puis s’arrête. Il reposait sur un socle en bois recouvert d’une cage vitrée protégeant toute la mécanique, très pointue pour l’époque, des poussières et courants d’air. Il subsiste à la base du clocher, protégé dans un cadre en bois, preuve tangible du savoir-faire de nos « aînés ».

1964, nouveau cadran.

1975, installation d’une nouvelle horloge électrique au clocher communal, celle étant en service était irréparable.

  • – Devis 6 891,36 F TTC

1991, fourniture et pose d’un deuxième mouvement.

  • – Montant de la dépense 15 858,70 F

1994, changement de mécanisme.

1995, changement des deux cadrans.

Tringleries remplacées par deux moteurs

  • – Devis 14 800,00 F HT

2013, changement des minuteries des deux cadrans extérieurs.

Seuls vestiges de l’ancienne horloge, les aiguilles qui indiquent toujours les heures.

Suite aux travaux effectués au niveau du clocher, l’ancienne horloge a vu son emplacement modifié, son cadran à pris de la hauteur, il n’en est que plus visible.

Cloches

Elles marquent les heures, carillonnent à toute volée lors des grandes fêtes religieuses, tintent joyeusement ou sonnent le glas selon les heures, heureuses ou douloureuses qui jalonnent notre vie.

Dans le passé, elles appelaient soit au travail, soit au repos, soit à la prière. L’Angélus, sonnerie de cloches du matin, du midi et du soir, rythmait les journées à la campagne et invitait à la prière en latin.

En 1857, Jean-François MILLET, peintre, dessinateur et graveur français, représentait ce moment sous forme d’un tableau « L’Angélus » bien souvent présent dans nos maisons sous forme de reproduction ou de tapisserie patiemment brodée.

Les cloches ont eu malheureusement parfois à sonner le tocsin pour donner l’alarme en cas d’incendies, de catastrophes ou de déclarations de guerres.

Le clocher du Nayrac

On y accédait auparavant par la tribune de l’Eglise, disparue maintenant.

On y accède actuellement en empruntant un escalier escamotable puis une échelle.

Il abrite cinq cloches.

Les établissements Bach, contactés en 1960 en vue de leur électrification apportent les renseignements suivants quant à leurs caractéristiques

La grosse cloche : poids 1000 Kg, diamètre 1,170 m, note FA, fondeur, Granier en 1958, joug cintré en acier, type Triadou, montures à billes, sonnerie du type à battant rétrograde (tout se passe comme si la cloche venait frapper le battant).

Cette sonnerie se caractérise par une certaine lenteur majestueuse, elle est très répandue en Aveyron et encore davantage dans le midi.

Seconde cloche : poids 650 Kg, diamètre 0,990 m, note SOL, fondeur Triadou, même joug, mêmes caractéristiques que la grosse au point de vue suspension.

Troisième cloche : poids 450 Kg, diamètre 0,885 m, note LA, fondeur Triadou, mêmes caractéristiques que les deux précédentes.

Quatrième cloche : poids 250 Kg, diamètre 0,740 m, note DO, fondeur Triadou.

Cette cloche, ainsi que la suivante, est suspendue à un joug bois, droit, et sonne à battant lancé (c’est le battant qui vient frapper la cloche lorsque celle-ci atteint son point culminant).

La sonnerie qui en résulte est très pure, très nette, pas de double frappe, par contre le rythme est plus précipité.

Cette cloche n’est pas sur billes mais tourillone dans les coussinets en bronze.

Cinquième cloche : poids 110 Kg, diamètre 0,555 m, note MI, fondeur Triadou, même suspension, même sonnerie que la quatrième, pas de roulement à billes, mais des coussinets bronze.

Les deux petites cloches ont une tierce d’intervalle musicale. Elles sont parfaitement harmonisées entre elles et devaient servir principalement lors des baptêmes ou évènements joyeux.

La sixième cloche : visible en haut du clocher, elle fut dédiée aux Saint Anges Gardiens et était destinée à sonner les heures. Des problèmes répétés, des réparations parfois difficiles, un mécanisme à remonter régulièrement et, par voie de conséquence, de nombreuses ascensions au niveau du clocher… firent que sa sonnerie fut branchée sur la grosse cloche. Le mécanisme demeure au niveau du clocher, preuve du savoir-faire et de l’amour de l’art de nos « aînés ».

En conclusion, dans l’ensemble belle sonnerie : FA, SOL, LA, DO, MI, très homogène et bien échelonnée.

Le fondeur Triadou, complété par Granier, a fait de l’excellent travail.

La charpente est en chêne, assez haute, puisque la base des cloches arrive à 1,80 m du plancher.

Monsieur MALVEZY, qui réalisa la Croix en fer forgé devant l’église et en aurait installé par la suite une réplique au Roc Del Duc sur la route d’Entraygues, aurait eu à intervenir au niveau de la cloche des Saints Anges Gardiens… Il se serait promis de ne jamais plus, vu le danger encouru, recommencer un tel travail au sommet d’un clocher.

Quelques dates

« L’An mil huit cent soixante et le vingt trois du mois d’octobre a eu lieu au « Neyrac » une belle cérémonie, une fête de religion, une pieuse fête de famille, la bénédiction de cinq cloches neuves, bien faites, donnant de très beaux sons, en parfaite harmonie entre elles, d’un travail fini sous tous les rapports, soit pour la forme, soit pour les ornementations ou décorations.

Ces cloches ont été mises

la première sous l’invocation de Jésus Sauveur

  • parrain : Antoine COUDERC, prêtre
  • marraine : Rosalie COUDERC, sa belle-soeur de La Combe

la deuxième sous l’invocation de Marie conçue sans pêché

  • parrain : Joseph LAURENS
  • marraine : Marie-Anne MALVESY, son épouse de Fombillou

la troisième sous l’invocation de Saint Joseph

  • parrain : Joseph Michel PRAT
  • marraine : Anne-Clotilde PRAT, sa fille de La Grange

la quatrième sous l’invocation de Saint Etienne, diacre martyr

  • parrain : Jean FERRIERE
  • marraine : Elisette BATUT, sa belle-fille de La Viargue

la cinquième sous l’invocation de Saint Jean Baptiste

  • parrain : Raymond COUDERC
  • marraine : Virginie TURLAN, sa belle-fille de Conquettes

La bénédiction a été faite par Monsieur SABATHIER, vicaire général du diocèse, assisté d’un nombreux clergé, venu de plusieurs districts du même diocèse de Rodez. Un sermon analogue à la circonstance a été prêché par Monsieur SOUQUES, curé de Trédou. »

Le 31 août 1958, la première cloche pesant 880 Kg s’étant fêlée, il a été procédé à son remplacement par une « autre cloche arrivée la veille de la fonderie de Saint-Gervais (Hérault) », poids 1000 Kg, note FA.

« Le prix de la cloche dépasse le million. Il a été versé à Monsieur GRANIER, fondeur 500 000 F.

300 000 F ont été reçus de la colonie parisienne qui avait été sollicitée, le reste a été recueilli auprès des paroissiens du Nayrac. Le gros apport de paiement total vient de la reprise de l’ancienne cloche fêlée qui a été descendue du clocher pour faire place à la nouvelle. »

L’abbé Ressouches était alors curé de la Paroisse. La cloche fut baptisée dans l’Eglise du Nayrac par l’Evêque de Rodez.

  • parrain : Edouard DENAYROUSSE
  • marraine : Alexandrine RAYNALDY

13 novembre 1960, vote pour l’aménagement électrique des cloches, devis 11 190 NF. Cet aménagement comporte les postes suivants :

  • mise en volée balancée des cinq cloches pesant respectivement 1000, 650, 450, 250 et 110 Kgs ;
  • tintement électrique des cinq cloches par marteaux tinteurs à frappe externe pour les trois grosses cloches et électro-aimants pour les deux petites ;
  • Angélus automatique et mécanisme combinateur donnant aux heures réglables 3×3 coups tintés sur une cloche, suivis de la volée de 1, 2, 3, 4 ou 5 cloches à volonté ;
  • glas tinte sur les quatre plus grosses cloches, silence entre coups : six secondes ;
  • glas horloge automatique (ou glas après Angélus) déclenchement d’un ou plusieurs cycles de glas, après chacun des trois angélus de la journée ;
  • carillonnement automatique des baptêmes, mariages. Brassage de coups, à cadence rapide, sur les cinq cloches ;
  • coffret de commande : 5 août 1971, entretien des cloches et de l’horloge.
  • 2013, rénovation et mise en conformité électrique du clocher. Des dispositifs de protections électriques des moteurs ont été installés, et les câbles d’alimentation changés.

L’usure très importante des battants des cloches 4 et 5 risquait de compromettre leur longévité. Leur remplacement a été effectué, laissant espérer une longue vie à ces cloches.

Coût : 8 984,29 € TTC (horloges comprises).

Subvention de l’Amicale des Enfants du Nayrac : 3 626 €